L’écart se creuse entre les mesures officielles des consommations de carburant et d’émission de CO2 et la réalité.

Dans le livre blanc intitulé “From Laboratory to Road”, l’ICCT (“International Council for Clean Transportation“) a étudié de nombreuses données de conduite agrégées pour différents pays européens et illustrant l’utilisation du véhicule en conditions réelles. L’analyse de ces données démontre que les valeurs estimées par le cycle normalisé européen (new european driving cycle – NEDC), étalon des mesures de type bonus-malus sur les véhicules automobiles, s’éloignent de plus en plus des valeurs obtenues en conditions réelles.

Évalué à 8 % en 2001, l’écart entre les deux valeurs atteint désormais près de 40 %. Cette évolution négative, qui s’est accentuée après 2008 et la mise en place de mesures de taxation du CO2 par plusieurs pays de l’Union européenne, s’explique selon les auteurs par la combinaison de plusieurs facteurs :

  • l’utilisation de technologies dont les bénéfices sont maximisés par le cycle normalisé : la technologie “Start&Stop” est citée en exemple; chacun sait que le système Start&Stop permet de réelles économies. Mais voilà, même les conducteurs qui roulent avec une voiture équipée de ce système l’oublient. Et ne relâchent pas forcément la pédale d’embrayage à l’arrêt. Ce qui annule l’effet de cette innovation. Certes le Start&Stop utilisé dans toutes les situations d’arrêt temporaire permet de réduire considérablement les consommations. Mais dans la réalité, il n’est que très peu utilisé.
  • la multiplication des recours aux écarts autorisés dans la procédure d’homologation; eh oui ! les constructeurs ont le droit de contester. Les écarts sont autorisés. Dans ce cas, à quoi bon mettre une norme en place ? Mystère … Les récentes révélations sur les moteurs diesel truqués aggravent encore la situation.
  • et les facteurs externes changeants (l’utilisation de plus en plus courante de la climatisation). C’est le fameux effet pervers des technologies économes en énergie (effet rebond ou paradoxe de Jevons) : puisque mon véhicule consomme moins, c’est marqué sur l’étiquette, je peux me lâcher et appuyer à fond tout le temps. C’est en quelque sorte un passeport pour consommer plus.

Avec eiver, moins de risque de dépasser la ligne rouge. La satisfaction de consommer uniquement le carburant nécessaire et de moins rejeter de CO2.

Bonne route avec eiver !

Discrepancies between official measurements of  fuel consumption and CO2 emissions and reality, become unbearable.

In the White Paper “From Laboratory to Road”, ICCT (International Council for Clean Transportation) has studied many driving data aggregated from different European countries and illustrating the use of the vehicle in real conditions. The analysis of these data shows that the values ​​estimated by the New European Driving Cycle (NEDC) standard, established in order to measure bonus-malus rating of motor vehicles, is moving away from the values ​​obtained in real driving conditions.

Estimated at 8% in 2001, the gap between the two values ​​has now reached almost 40%. This negative trend, which accelerated after 2008 and the establishment of CO2 measurements taxation in several countries of the European Union, according to the authors, is explained by the combination of several factors:

  • The use of technologies which benefits are maximized by the standard cycle: “Start & Stop” technology is cited as an example. Everyone knows that the Start & Stop system does increase savings. But now, even drivers who drive a car fitted with this system forget it. And do not necessarily release the clutch pedal when car is stopped. Which cancels the effect of this innovation. So, yes, the Start & Stop used continuously can significantly reduce consumption. But in reality, there is very little use of it.
  • The increase in use of permissible deviations in the registration process (yes, the manufacturers have the right to challenge). Discrepancies are allowed. In this case, why put a standard in place? This is a mystery … .
  • And changing external factors (the more and more common use of air conditioning). This is the famous vicious effect of energy-saving technologies. Since my car consumes less – it is said on the label – I can let go and go full throttle all the time. It is a kind of passport to consume more.

Eiver helps you to remain under the red line. The satisfaction of burning the right – and only necessary – amount of fuel and reject  less CO2.

Stay tuned and happy eiver-driving!