Difficile d’économiser quoi que ce soit au passage des péages d’autoroutes. Et pourtant…
Économiser au péage ? Première nouvelle ! C’est plutôt là qu’on dépense…
Premièrement, parce qu’à moins de passer en force (c’est de l’ironie, ne le faites pas…), on ne peut pas échapper à la contribution financière demandée par les services d’exploitation de l’autoroute.
Ensuite, il y aussi des dépenses auxquelles on ne pense pas forcément, car en redémarrant après le passage au péage, et pour rattraper le retard pris sur le trajet, on a tendance à accélérer fortement et faire ronfler le moteur plus que nécessaire, ce qui a pour effet de surconsommer et d’émettre plus de polluants.
Les règles du péage
La première règle est d’anticiper son arrivée au péage en levant le pied suffisamment tôt pour que le frein moteur puisse avoir un effet sur le ralentissement de la voiture. Si on tarde trop à réduire sa vitesse, on risque de devoir solliciter les freins plus que nécessaire. Au delà d’un sentiment d’inconfort pour vous et vos passagers, vous userez vos plaquettes et vos pneus plus vite, sans parler du danger pour les voitures qui vous suivent.
Ensuite, et cela va peut être vous étonner, on peut économiser carburant et CO2 en passant la barrière. Il faut pour cela utiliser les barrières télépéage 30 km/h ou télépéage dit “sans “arrêt”. En effet, un passage aux alentours de 30 km/h permet un redémarrage plus souple et moins “le pied dedans”, ce qui a pour effet d’économiser un peu pour chaque conducteur, mais énormément à l’échelle de l’ensemble des utilisateurs d’autoroutes : on estime à environ 50 000 Tonnes de CO2 économisées / an grâce à ce système. Encore faut-il être abonnés Télépéage. Pour ça, rendez-vous dans l’espace récompense eiver.
À bientôt et bonne route !