En France, le parc automobile approche des 38,5 millions, mais combien sont les automobilistes à être bien installés à leur poste de conduite, combien font attention à leur posture au volant ?
Pour les trajets quotidiens ou lors d’un départ en vacances, le dos peut être mis à rude épreuve si la posture n’est pas idéale… Une bonne position permet de conduire de façon détendue mais efficace, être à l’aise au volant, c’est éviter toute fatigue excessive.
Première étape : la distance entre le siège et les pédales
Si vous pouvez débrayer à fond sans que votre jambe gauche ne soit complètement tendue, alors la distance est bonne. Si vos jambes sont tendues, c’est que vous êtes trop loin (attention au blocage de genou !). Si elles font un angle de moins de 90°, c’est que vous êtes trop près. Une position du siège trop éloignée ne permet pas d’embrayer avec l’ensemble du pied mais uniquement avec la pointe du pied, ce qui est plus difficile !
Deuxième étape : la hauteur et l’inclinaison du siège
Même si en théorie le dossier du siège doit être le plus possible parallèle au volant, ce n’est ni possible, ni souhaitable. L’inclinaison du siège doit être entre 95° et 110°. Si le siège est trop à la verticale, tout le poids du corps est porté par le bas de la colonne vertébrale, à la longue, cela deviendra douloureux.
Pour obtenir la bonne hauteur de siège, vous devez pouvoir placer vos poignets sur le sommet du volant tout en ayant les épaules collées au dossier. Vos bras seront allongés mais sans effectuer le moindre effort ! Le but étant de bien voir devant vous, le tableau de bord tout en ayant une bonne prise sur le volant et la possibilité de bien appuyer sur les pédales.
Troisième étape : la hauteur et profondeur du volant
La hauteur du volant doit permettre de voir le tableau de bord à son travers et de pouvoir le saisir correctement en ayant les mains (soit à 9h15 soit à 10h10) légèrement en dessous des épaules.
Si la profondeur du volant est modifiable, réglez-le pour que l’articulation de vos coudes forme un angle d’environ 120°. Sachez qu’il faut une distance minimale de 30 cm et maximale de 45 cm entre le centre du volant et la base de votre sternum.
Quatrième étape : l’appuie-tête
La distance entre la tête et l’appuie-tête doit être minime, pas plus de 2-3 cm d’écart ! Si l’appuie-tête est trop, en cas d’accident, vous risquez le fameux « coup du lapin ». Le haut de l’appuie-tête doit être au niveau du sommet de votre crâne.
Vous voilà enfin prêt à sillonner les routes mais n’oubliez pas de vous arrêter quand même toutes les 2 heures !