Il y a beaucoup d’idées reçues sur la conduite à bas régime. En voici 5, accompagnés des explications et contre arguments qui vous feront passer pour un(e) expert(e).
Roulez à bas régime dès que vous le pouvez…en toute confiance. Le moteur est moins sollicité et vous réduisez la consommation de carburant.
Pour passer à la pratique, on vous laisse le choix en fonction de la souplesse de votre moteur : pour le diesel, c’est entre 1000 et 2000 tours/minute pour passer au rapport supérieur. Pour l’essence, c’est plutôt entre 1500 et 2500. Et on vous donne des arguments ci-dessous pour répondre à d’éventuelle objections.
1. Le moteur devient paresseux à bas régime !
Cette objection de certains conducteurs provient du temps où la qualité du carburant était mauvaise et conduisait à des dépôts dans le carburateur et sur les soupapes. Aujourd’hui, il n’y a pratiquement plus de véhicules à carburateur.
2. L’usure du moteur est plus élevée à bas régime !
En réalité, une usure plus élevée a lieu lorsque le moteur est froid et le nombre de tours minute est élevé. Passer rapidement la vitesse supérieure ne pose aucun problème, car la lubrification est suffisante quel que soit le régime du moteur.
3. À bas régime, le refroidissement est insuffisant !
Cela pouvait survenir autrefois, lorsque les ventilateurs du radiateur étaient encore propulsés mécaniquement par le vilebrequin. Aujourd’hui, ils sont actionnés électriquement et enclenchés par des éléments thermiques et refroidissent le moteur lorsque la ventilation naturelle engendrée par le mouvement du véhicule ne suffit pas.
4. Il y a de trop grandes pressions sur le moteur à bas régime !
Les moteurs modernes sont positionnés de telle sorte qu’on pourrait rouler constamment à 1000 tours/min à plein chargement.
5. Il n’y a pas assez de pression d’huile à bas régime !
Aujourd’hui, les pompes à huile sont conçues de telle sorte que l’approvisionnement en huile est toujours assuré, même à bas régime.
Voilà, il n’y a plus qu’à…
Bonne route à tous.