En Europe continentale, la pluie tombe en moyenne 9 % du temps, ce qui peut sembler peu sur une année. Cependant, elle multiplie par deux le risque d’accident ! Raison de plus pour vous donner quelques conseils.

Les facteurs de risque 

  • La modification de l’adhérence – des pneus usés à 50 % vous font déjà perdre 20 % d’adhérence. Au contact d’une chaussée mouillée, la perte d’adhérence s’accroît considérablement et des phénomènes d’aquaplaning peuvent apparaître.
  • Un danger accru sur les zones bordées d’arbres, notamment dans les virages, à cause du mélange très glissant eau/feuilles.
  • Une visibilité réduite – la pluie modifie la perception des distances et des autres véhicules. De même, les dépassements sont rendus difficiles par l’eau projetée par les autres véhicules.

Nos conseils

Sous la pluie, un seul mot d’ordre : ANTICIPEZ !  Cela implique de ralentir, freiner plus tôt… Les limitations de vitesse sont d’ailleurs abaissées en cas d’intempéries (pluie, neige, brouillard). Prévoyez l’allongement de la distance de freinage : elle peut être multipliée par deux. Adaptez les distances de sécurité. 

Allumez les feux de croisement. Mais n’utilisez pas les feux de brouillard arrière, ils éblouissent les conducteurs derrière vous : c’est dangereux… et interdit !

Comment éviter l’aquaplaning ?

L’aquaplaning est une perte de contrôle du véhicule sur une chaussée recouverte d’eau.

Pour l’éviter :

  • Réduisez votre vitesse encore plus en cas de pluie violente.
  • Ayez des pneus en bon état et bien gonflés, changez-les lorsque la profondeur des sculptures devient inférieure à 1,6 mm. Dans tous les cas, vos pneumatiques vieillissent avec le temps. Ne les gardez pas trop longtemps.
  • Méfiez-vous des cuvettes en bas des descentes (l’eau peut s’y accumuler).
  • Observez les traces laissées par les autres voitures (ou la vôtre, dans le rétroviseur) : plus elles sont étroites, moins l’eau est évacuée de la chaussée…

Ayez toujours des essuie-glaces nets

Les essuie-glaces sont un élément important de sécurité. Le caoutchouc des balais est fragilisé par l’action du soleil. Il est souhaitable de les remplacer une fois par an, à l’automne. Pensez à les vérifier au retour des beaux jours : le givre déposé sur le pare-brise colle les balais et peut les détériorer, voire les arracher. N’hésitez pas à les remplacer dès qu’ils laissent des zones non essuyées, un voile ou des stries, ou encore lorsqu’ils produisent des saccades et du bruit.